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NPA 27 -  Eure

LE MEILLEUR REMÈDE À LA POLITIQUE DE BLANQUER : LA MOBILISATION !

31 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Covid

LE MEILLEUR REMÈDE  À LA POLITIQUE DE BLANQUER : LA MOBILISATION !

Le ministre Blanquer tient sa mesure phare : les élèves de collèges et lycées non-vaccinés seront exclus en cas de contamination avérée dans leur classe et devront suivre les cours à distance, sans être potentiellement eux-mêmes infectés ! Absurde, injuste, mais ce n’est que  la déclinaison du passe sanitaire en milieu scolaire. On peut dire que pour une fois qu’il anticipe,c’est pour annoncer un début d'année difficile, un peu pire que les précédentes. Car bien sûr, rien sur des créations de postes (d'enseignants, de vie scolaire, d'agents) pourtant indispensables. Sa priorité, cette  prétendue « mesure de bon sens », n’est qu’un moyen de plus de serrer la vis pour contraindre insidieusement à la vaccination. C’est créer de fait une discrimination de plus pour l'accès au service public, et c’est intolérable. Mais de la part des managers  ultra-libéraux aux commandes de l'éducation c’est cohérent: dans leur vision du monde, chaque individu est seul responsable de sa propre formation, de sa réussite ou de son échec. Et donc, si un.e jeune n'est pas vacciné.e, c'est qu'il /elle en a décidé ainsi. Qu’il ou elle en assume les conséquences ! Un scandale de plus, alors qu’on sait bien que l'accès à la vaccination varie en fonction du milieu social. Celles et ceux qui cumulent déjà les difficultés économiques, sociales et culturelles  pâtiront forcément le plus de cette disposition inique. Les 5 à 7000 centres de vaccination déployés ne suffiront évidemment pas.

Face au message autoritaire et brutal envoyé à la jeunesse et aux familles, une seule réponse vaut : la participation aux rassemblements dès maintenant, et  la mobilisation dès les premiers jours de septembre, pour une garantie d'accès de tou.te.s à un service public de qualité.

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PÉTITION: POUR UNE POLITIQUE SOCIALE ET DE SANTÉ JUSTE ET DÉMOCRATIQUE!

29 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Covid, #Pétition

Source img: Fred Scheiber (AFP)

Source img: Fred Scheiber (AFP)

Comment justifier qu'un pass sanitaire permette :
  • de discriminer à l'embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?
En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ? Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu'une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir. Nous exigeons; après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l'état d'urgence sanitaires ;
      • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
      • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
      • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.
Premiers signataires :

Responsables d’organisations : Aurélie Trouvé et Raphaël Pradeau (porte-parole d’Attac), Céline Verzeletti (secrétaire confédérale de la CGT), Simon Duteil et Murielle Guilbert (co-délégué·es généraux de l’Union syndicale Solidaires), Thomas Porte (porte-parole de Génération·s), Delphine Glachant (présidente de l’Union syndicale de la psychiatrie), Pierre Schwob (Collectif Inter Urgences), Mireille Stivala (secrétaire générale de la fédération CGT Santé et action sociale), Jean Marc Devauchelle (secrétaire général de la Fédération SUD Santé Sociaux), Thierry Amouroux (porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI), Mélanie Luce (présidente de l’UNEF), Sonia Ollivier (co-secrétaire nationale du SNPES-PJJ/FSU), Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole Droit Au Logement), Khaled Gaiji (président des Amis de la Terre France), Pierre Khalfa et Willy Pelletier (Fondation Copernic), Emmanuel Vire (secrétaire général du SNJ-CGT), Hafsa Askar (Secrétaire Générale de la FSE), Denis Lalys (secrétaire général de la FNPOS de la CGT), Ana Azaria (présidente Femmes égalité), Lenny Gras (porte parole du MNL), Mathieu Devlaminck (UNL), René Seibel (Action contre le chômage), Christian Eyschen (secrétaire général de la Libre Pensée), Christine Poupin et Olivier Besancenot (porte-parole du NPA), Aneth Hembert (co-secrétaire fédérale des Jeunes Ecologistes), Jean-Christophe Sellin et Hélène Le Cacheux (coordinateurs du Parti de Gauche), Jean-François Pellissier et Myriam Martin (porte parole d’ENSEMBLE !), Christian Pierrel (porte parole du PCOF), Martin Méchin et Louise Tort (Black Robe Brigade), Philippe Poutou (Porte-parole du NPA), Dominique Ferré (Parti ouvrier indépendant démocratique).

Elu·e·s : Éric Coquerel (député LFI), Elsa Faucillon (députée PCF), Eric Piolle (maire EELV), Jean-Luc Mélenchon (député LFI), Sébastien Jumel (député PCF), Emilie Carriou (députée Nouveaux Démocrates), Clémentine Autain (députée LFI), Aurélien Taché (député Nouveaux Démocrates), Mathilde Panot (députée LFI), Pierre Dhareville (député PCF), Caroline Fiat (députée LFI), Manon Aubry (députée européenne LFI), Adrien Quatennens (député LFI), François Ruffin (député LFI), Muriel Ressiguier (députée LFI).

Personnalités : Youcef Brakni (militant antiraciste), Sandrine Rousseau (EELV), Véronique Ponvert (syndicaliste FSU), David Dufresne (écrivain, réalisateur), Caroline Mecary (avocate), Taha Bouhafs (journaliste), Jean-Marie Harribey (économiste), Arie Alimi (avocat), Kevin Vacher et Deborah Ozil (Rencontre des Justices), Anthony Caillé (CGT-Police), Stéphane Jouteux (syndicaliste), Arnaud Malaisé (syndicaliste FSU), Nicolas Mayart (journaliste), Dominique Plihon (économiste), Paul Poulain (spécialiste des risques industriels), Laure Vermeersch (L’ACID), Gilles Perret (réalisateur), Rokhaya Diallo (écrivaine), Claire Lejeune (EELV).

 

https://france.attac.org/se-mobiliser/marches-des-libertes/article/pour-une-politique-sociale-et-de-sante-juste-et-democratique

 

https://www.cgt.fr/actualites/sante/mobilisation/petition-loi-sanitaire-et-regressions-sociales-venir


 

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TRIBUNE UNITAIRE: REFUSONS LE PROJET DE LOI SANITAIRE ET LES RÉGRESSIONS SOCIALES!

29 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Covid

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CONTRE L'AUTORITARISME, POUR UNE VRAIE POLITIQUE SANITAIRE, PAS DE TRÊVE ESTIVALE!

29 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Covid

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Assez de complicité avec le régime marocain, liberté pour Omar Radi et les prisonniers politiques au Maroc

27 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27

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BILLET DE PHILIPPE POUTOU À PROPOS DE L'AUTORITARISME DE MACRON ET CONSORT.

24 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27

Salut à toutes et à tous

Contre le gouvernement Macron, contre l’autoritarisme du pouvoir, contre une société capitaliste de plus en plus brutale, la solution la plus efficace reste de prendre la rue

Même si ce n’est pas toujours très clair, même si les revendications de “liberté” restent confuses, les manifestations expriment de fait un ras le bol, un malaise, une colère, un sentiment grandissant d’injustice. Ces manifestations selon les villes sont plus importantes au fil des semaines, voire parfois impressionnantes.

Elles répondent en tout cas aux dernières décisions d’un gouvernement qui aura géré la crise sanitaire de manière calamiteuse depuis le début. Voilà donc le vote de la loi sur l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour une partie des salariés et de la population.

Macron et ses amis font comme d’habitude, entre incompétence et arrogance, entre mépris social et anti-démocratisme, ils imposent des mesures d’en haut, menacent (y compris de licenciements les salarié-es récalcitrant-es), stigmatisent notamment le personnel soignant qui ne serait pas vacciné.

Face au virus qui semble maintenant circuler encore plus vite que lors des 18 mois, il fallait bien répondre. Mais la seule idée lumineuse du gouvernement c’est le pass sanitaire. Sauf que cela se fait brusquement, sans que le souci soit vraiment de répondre aux besoins urgents des populations, sans que les moyens soient vraiment là pour vacciner ou tester toute une population volontaire, voire les délais d’attente de 3 semaines environ.

Mais en faisant ainsi, en laissant croire que le problème viendrait de celles et ceux qui ne voudraient pas se faire vacciner, ça permet de faire oublier que les pouvoirs, actuels et anciens, ou tout simplement le système capitaliste qui a une responsabilité essentielle dans la situation actuelle.

La crise sanitaire ce n’est pas seulement l’histoire d’un virus, aussi terrible soit-il. C’est le problème d’une organisation sociale et économique pas du tout taillée pour répondre aux besoins des populations. La folie de la course aux profits, l’égoïsme des ultra riches, la marchandisation et le démantèlement des services publics, le pouvoirs absolu des capitalistes dans tous les domaines essentiels de la vie, tout cela rend catastrophique la situation sanitaire et sociale.

Une situation aggravée par la pauvreté, la précarité, les inégalités sociales, aggravée par l’absence d’un service public de santé de proximité qui permettrait de soigner, tester, vacciner, sensibiliser, soutenir notamment les populations fragilisées, une présence partout, dans les quartiers populaires, pour mettre en place une politique de santé publique qui comprendrait l’organisation d’une campagne de vaccination.

Mais cette politique serait forcément en rupture avec les privatisations passées, avec les politiques libérales, elle imposerait le ré développement des services publics, hospitaliers mais pas seulement. Donc ça poserait le problème de la redistribution des richesses, de la ré-appropriation de l’argent accaparé par les capitalistes, cela passerait par l’expropriation de tout le secteur de la santé, de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, par sa socialisation sous le contrôle démocratique de la population.

C’est une politique que ne veut surtout pas mener le gouvernement macronien, il ne faut quand même pas froisser ses amis les riches. Alors il tâtonne, il prend des décisions incohérentes, hasardeuses, comme il ne maîtrise pas la situation, il impose, il brutalise, il menace, il remet à chaque fois toujours un peu plus nos droits sociaux et politiques.

Alors il faut que ça pète dans la rue, dans les hôpitaux, dans les commerces, dans la culture, à la Poste... partout où il y a mépris, surexploitation et violences diverses. C’est ce qui avait commencé avec le mouvement des gilets jaunes, c’est peut-être ce qui est en train de se passer ces derniers jours dans les manifestations comme ce jour.

Encore une fois, les directions syndicales sont absentes, les forces politiques de gauche si éparpillés et fragilisées sont hésitantes, les révolutionnaires si faibles qu’un mouvement de colère s’amorce dans des conditions difficiles. Mais une chose est sûre, les dégâts d’une société capitaliste sont bien là, la colère sociale est bien là, même si elle prend à nouveau un visage particulier, très particulier, à la fois pour une « liberté » parfois indéfinissable (liberté de choix, liberté d’aller dans les magasins ...?) ou même contre une vaccination vue par beaucoup comme injustifiable ou potentiellement dangereuse.

La situation reste compliquée pour toutes ces raisons mais propices aux discussions et aux réflexions sur la société et sur la nécessité urgente de reconstruire un mouvement de révolte pour changer la société et pour que les populations prennent le contrôle de leurs vies.

Philippe
 

BILLET DE PHILIPPE POUTOU À PROPOS DE L'AUTORITARISME DE MACRON ET CONSORT.
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POUR LA VACCINATION, CONTRE LE PASS SANITAIRE!

23 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Covid

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FAUT-IL INVESTIR LA MOBILISATION CONTRE LE PASS SANITAIRE ?

23 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Covid

Source img: paris-normandie

Source img: paris-normandie

Les manifestations contre la loi sur le pass sanitaire suscite une double interrogation : pouvons-nous soutenir une opposition à la contrainte vaccinale, habilement présentée par Macron et sans nuance aucune comme l'expression d'un nouvel obscurantisme? faut-il participer à des mobilisations où interviennent les pires ennemis du mouvement ouvrier ? Et bien, oui : d’une part, parce que la loi sur le pass sanitaire constitue d’abord et avant tout une attaque majeure contre les travailleuses et les travailleurs. D’autre part, parce que la présence de l’extrême-droite, comme hier lors du mouvement des gilets jaunes, ne doit pas nous amener à lui laisser le champ libre.

 

La loi d’extension du pass sanitaire : avant tout une attaque d’ampleur contre les salarié.e.s!

On aurait tort de négliger l'importance de cette loi en considérant que les réformes des retraites et de l'assurance-chômage sont à combattre en priorité. Cette loi est d'abord et avant tout une attaque d'ampleur contre le monde du travail, visant à faire payer aux salarié.e.s le prix de la défiance vaccinale qu'a suscité la gestion catastrophique de la crise sanitaire et les mensonges du gouvernement.

Elle attaque frontalement le statut de la fonction publique en créant de nouvelles autorisations de licenciement dans la fonction publique hospitalière et s'attaque aux salarié.e.s de nombreux secteurs du privé (commerce, hôtellerie, restauration, parcs d'attractions etc.), en y créant une obligation vaccinale qui ne porte pas son nom sous peine de licenciement.

Il est indispensable que dans tous les secteurs concerné.e.s se créent une solidarité entre vacciné.e.s et non-vacciné.e.s pour refuser les sanctions professionnelles. Celle-ci ne pourra pourra se réaliser qu'à travers la mobilisation en cours contre le pass sanitaire. Il est à noter que la quasi-totalité des fédérations syndicales de personnels soignant.e.s et des secteurs concernés se sont prononcés contre l'obligation vaccinale et toutes sanctions contre les salarié.e.s.

Mais cette loi s'inscrit également dans la lignée des mesures liberticides et autoritaires portés par le gouvernement. Le pass sanitaire généralise les contrôles d'identités rendant le quotidien invivable pour l'ensemble des minorités, éthniques ou de genre.

 

Une mesure liberticide de plus

C'est ce qui se joue dans la mobilisation naissante contre le pass sanitaire. Une mobilisation qui nous pose évidemment de nombreux problèmes. A commencer par la forte influence des théories "anti-vax" qui la traverse. Mais il faut bien comprendre qu'il n'y a pas que l'extrême-droite complotiste qui rejette les vaccins. Pour une majorité des manifestant.e.s, rejeter le vaccin, c'est, sans parler de Raoult, contester plus largement que la piste de recherche de traitements, alternative à la vaccination, soit à ce point négligée. C' est rejeter le discours pro-vaccination provenant d'un gouvernement autoritaire et l'opacité de l'industrie pharmaceutique qui défend toujours ses profits avant nos vies. C'est également rejeter l'exclusif curatif visant simplement à faire « repartir la machine » et l'aveuglement quant aux causes de l'émergence de nouveaux virus, à savoir les bouleversements écologiques en cours.

 

Lier la lutte pour la "liberté" à celle pour l'égalité sociale et démocratique

C'est bien pour cela que la seule manière de défendre la nécessité d'une couverture vaccinale maximale pour notre classe est d'y intervenir. Amener la compréhension que cette loi se situe dans une série d'attaques globales contre nos droits sociaux est bien le meilleur moyen pour engager la lutte contre la réforme des retraites et de l'assurance-chômage. Enfin, pour défendre nos libertés, c'est bien de solidarité dont nous avons besoin, et au delà, il y a là l'opportunité de construire un mouvement d'ensemble pour dégager Macron et son gouvernement, sans attendre 2022.

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CUBA: POUR LA FIN DU BLOCUS ET UNE DÉMOCRATIE SOCIALISTE! (FOURTH-INTERNATIONAL)

22 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #international

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MICHEL HUSSON: NUMÉRIQUE, EMPLOI, ORGANISATION DU TRAVAIL ET ÉMANCIPATION

22 Juillet 2021 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #Economie

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