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Souscription du NPA
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Allemagne : les confusions de la gauche radicale
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Omdim be'Yachad-Naqef Ma'an, (ou Standing Together, Se tenir debout ensemble), est un mouvement social judéo-arabe actif en Israël qui milite (...)
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Compiègne : les opposantEs au super canal manifestent
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Algérie : l'exercice de la citoyenneté est-elle un crime ?
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Et si on discutait vraiment de la gratuité ?
Pourquoi revendiquons-nous la gratuité ? De quoi parlons-nous exactement ? Pourquoi y a t-il nécessité de mener une campagne forte sur la gratuité ?
La gratuité c'est un coin enfoncé dans la marchandisation, dans l'idée même que tout s'achète et que tout se vend. Ce dogme sacré du capitalisme dévalorise tout ce qui est gratuit. A commencer par le travail de reproduction sociale, assigné aux femmes dans le cadre de la famille. Ce travail ne produit pas de marchandises et pourtant il est indispensable.
Défendre la gratuité c'est prendre la question de la production-consommation à l'envers des capitalistes. C'est se poser la question des besoins sociaux de base, des consommations indispensables pour avoir "une vie bonne", et faire en sorte que chacun et chacune puisse disposer de ces biens indispensables. La gratuité suppose des choix sociaux et politiques conscients et démocratiques. Qu’est ce qui doit être gratuit ? Où doivent aller les richesses produites ? Il ne s’agit pas de rendre gratuit ce qui existe, mais de le transformer profondément.
Comme les partis politiques font l'impasse sur la gratuité, le NPA aurait tout intérêt à lancer une campagne centrale pour toute l'organisation, pour promouvoir, vanter, revendiquer la gratuité. Nous pourrions ainsi être identifié.es par ce marqueur social et politique qui prend le système à rebours. Etre concrétement idendifiés comme anticapitalistes. Nous pourrions chercher à construire avec d'autres (collectifs, organisations, associations et des syndicats) des actions fortes qui mettraient en avant cette revendication afin de la rendre visible et concrète.
De quelle gratuité parlons-nous ?
Nous savons tous et toutes ici que la crise écologique globale (climatique, de biodiversité...) impose de sortir du capitalisme. Mais c'est abstrait. En revanche, aborder la question de la gratuité en expliquant que rendre les transports en commun du quotidien gratuits, ça aide à laisser les voitures au garage, c'est bon pour le climat et pour le porte-monnaie, c'est concret. La gratuité, associée à une politique globale de développement du maillage et de la fréquence sous le contrôle et avec la participation des usager·es et des salarié·es est un gage d’égalité et de justice sociale et territoriale. Autrement plus juste et plus efficace que les ZFE.
Il existe une Coordination Nationale dans laquelle des camarades sont impliqué·es. La gratuité, est en place dans de plus en plus de villes (près de 40), fait désormais partie du débat public. Il y a donc matière à une vraie campagne nationale pouvant déboucher sur des avancées significatives.
Les sécheresses et les menaces sur la ressource en eau imposent que l’eau et l’énergie doivent être socialisées et les groupes de ces secteurs expropriés. Nous revendiquons la gratuité pour les premiers m3 d’eau et les premiers kWh d’électricité associée à un tarif fortement progressif pour pénaliser les gaspillages.
Gratuité des premiers kWh d’électricité pour les besoins de base, puis tarifs fortement progressifs.
La santé doit être gratuite : suppressions des franchises, forfaits et dépassement d’honoraires, remboursement à 100 % des soins et prestations, tiers payant intégral.
La perte d’autonomie doit être financée à 100 % par la sécurité sociale en couvrant les besoins en soins, aide à la vie quotidienne dans le cadre d’un service public que ce soit à domicile, dans des établissements spécialisés, dans des solutions alternatives d’habitats collectifs…
Ces services doivent être autogérés conjointement par les usagèr·es et les salarié·es pour répondre aux besoins des premièr·es et permettre aux second·es de « bien faire » leur travail.
Le salaire socialisé concerne aussi les prestations familiales, nous défendons de manière urgente des services publics gratuits pour l’accueil de la petite enfance, mais aussi des restaurants/cuisines collectives, l‘accès aux loisirs…
Face à la précarité alimentaire, une sécurité sociale de l’alimentation qui lie l’accès pour toutes et tous à une alimentation saine et la défense d’une agriculture écologique et de proximité est de plus en plus débattue. Nous devons nous en emparer.
Nous défendons une augmentation du budget pour l’éducation nationale afin que l’accès à l’éducation soit effectivement gratuit (fournitures et livres et cantines…), on peut et doit envisager la généralisation de la gratuité dans les musées, bibliothèques…il faut aussi poser la question du logement…
Ce sont des exemples qui montrent qu'une campagne politique sur la gratuité pourrait s'articuler à celle contre les baisses et exonérations de cotisations, contre les cadeaux fiscaux et subventions donnés à fonds perdus aux grandes entreprises, pour des augmentations de salaires.
Car bien sûr la gratuité sera financée par l'augmentation du salaire socialisé pour financer des services socialisés transformés et étendus. Agir avec des collectifs syndicaux, impliquant les travailleurs, auraient tout un sens.
En attendant, il nous paraît indispensable et utile que le NPA s'engage dans une telle campagne : implication des comités, affiches, autocollants, tracts...
FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES ET ARGENT PUBLIC
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FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES ET ARGENT PUBLIC
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