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NPA 27 -  Eure

LUNDI NOIR: crach, faillites , récession, la plus grave crise depuis 29...

Faillite bancaire, crach, récession: le capitalisme plonge l'humanité dans la détresse

Après l'éclatement de la bulle immobilière due à la spéculation effrénée du capitalisme, voici la crise du système financier international, avec ses faillites, la chute boursière, les milliers de licenciements d'aujourd'hui qui en annoncent beaucoup plus demain. La récession produite par le système économique capitaliste plonge l'humanité dans la détresse, avive les tensions entre les peuples et alimente les guerres. Ce système qui fait du profit la valeur unique, est incapable de satisfaire les besoins élémentaires de l'humanité. Près de 1 milliard d'humains sont victimes de la famine, dont 150  millions supplémentaires cette année à la faveur de la crise alimentaire exacerbée provoquant les "émeutes de la faim". 2 milliards vivent sous le seuil de pauvreté...
Il est temps de construire un mouvement anticapitaliste international puissant pour sauver l'humanité et la planète des catastrophes qui les menacent.

Depuis la crise immobilière du 1er semestre, les grandes banques d'états (réserve fédérale américaine, banque européenne,...) ne cessent de renflouer à coup de centaines de millliards le système bancaire et financier international gangréné par la spéculation (subprime,...). Depuis 10 ans les grands états capitalistes n'ont cessé de détruire les services publics et la protection sociale au nom du dogme libéral de la concurrence non faussée: pas d'intervention. Pas d'intervention face aux délocalisations massives et aux licenciements de millions de travailleurs sur la planète depuis des années...
Il faudra maintenant que les intéressés eux-même (les 6 milliards de salariés et de sans emplois de l'humanité) interviennent pour remettre les choses à l'endroit.

Lundi noir après la faillite de Lehman Brothers
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.09.08 |


'annonce de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers a provoqué, lundi 15 septembre, un nouveau séisme sur la scène financière mondiale, certains rapprochant la crise actuelle de la crise de 1929, alors que les autorités financières mondiales tentaient d'éviter une crise majeure.

 La banque, qui a demandé à être protégée contre ses créanciers par le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, a annoncé des dettes s'élevant à 613 milliards de dollars au 31 mai, et le total des actifs se montant quant à lui à 639 milliards de dollars. La dette exigible par les trente premiers créanciers de la banque d'affaires atteignait 158 milliards de dollars au 2 juillet, l'essentiel de ce montant étant constitué d'obligations bancaires (155 milliards de dollars), puis de prêts bancaires, dont le plus élevé s'élève à 463 millions de dollars, par la banque japonaise Aozora.

FONDS DE 70 MILLIARDS DE DOLLARS

Clôturant les premières, les Bourses asiatiques ont donné le ton à un lundi noir sur les places financières mondiales, Bombay en baisse de 3,35 %, Taïwan de 4,09 %. La chute s'est poursuivie plus tard sur les Bourses européennes : la Bourse de Francfort affichait à la clôture un recul de 2,74 %, celle de Londres de 3,92 %. A Paris, le CAC 40 a connu sa quatrième plus importante baisse de l'année en clôture à -3,78 %.

Afin d'éviter une crise majeure, les autorités financières se sont efforcées de rassurer les marchés financiers, les Banques centrales prenant des mesures pour leur apporter des liquidités. La Banque centrale européenne et la Banque d'Angleterre sont ainsi intervenues lundi matin en injectant respectivement 30 milliards d'euros et 5 milliards de livres (6,3 milliards d'euros). Dès dimanche, la Banque centrale américaine avait par ailleurs pris des mesures techniques, en acceptant des titres bancaires risqués et difficilement vendables en échange de cash pour les banques en difficultés. Dix grandes banques, américaines et étrangères, ont aussi très vite mis en place un fonds de 70 milliards de dollars dans lequel elles pourront puiser si elles risquaient de se retrouver à court de liquidités.


"GRANDE DÉPRESSION"


Alors que l'ancien président de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, analysait dès dimanche la crise actuelle comme "un événement qui se produit une fois tous les cinquante ans, probablement une fois par siècle", ou que le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine Barack Obama évoquait "la crise financière la plus grave depuis la grande dépression [de 1929]", d'autres observateurs se sont voulus plus rassurants.

Le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a estimé que la crise financière actuelle devrait être moins grave que celle des années 1930. "On peut bien sûr se tromper mais le point de vue général est que nous disposons aujourd'hui d'outils en matière de politique fiscale et monétaire pour éviter une autre grande dépression", a-t-il déclaré à l'AFP. L'économiste prévoit que la situation devrait continuer à se détériorer sur les marchés financiers et sur le marché immobilier, mais que la mondialisation devrait jouer un rôle d'amortisseur. Optimiste, le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a lui assuré que le système bancaire était "sain et solide" et que les Américains pouvaient avoir confiance dans la sécurité de leurs comptes bancaires.

D'autres espéraient que la liquidation de Lehman Brothers accélère la réforme qui semble s'amorcer vers une reconcentration du secteur financier. Après le rachat de Bear Stearns par JP Morgan en mars, Bank of America a officialisé, lundi, le rachat d'un autre grand nom de Wall Street, Merrill Lynch, pour 50 milliards de dollars. Selon le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, "un long processus" semble engagé de "consolidation des secteurs financiers". "A posteriori, une fois l'orage passé, cette recomposition [du secteur financier] pourrait être perçue comme un début de guérison et marquer la fin de l'aléa moral qui pesait sur le secteur", estimaient les analystes de CM-CIC Securities, l'aléa moral décrivant la notion qu'ont les opérateurs financiers que les pouvoirs publics interviendront toujours au dernier moment pour éviter une crise généralisée, ce qui les incite à prendre des risques.


Dans le cas de Lehman Brothers, les autorités fédérales américaines ont refusé d'apporter de l'argent frais, après avoir déboursé 29 milliards de dollars pour assurer le rachat en urgence de Bear Stearns et s'être engagées jusqu'à 200 milliards la semaine passée pour maintenir sur pied les organismes hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac.

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