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NPA 27 -  Eure

Avorter est un droit, mobilisons nous pour son application

2 Novembre 2010 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #DROITS DES FEMMES

Tract du NPA


Avorter est un droit, mobilisons nous pour son application

Manifestation nationale 6 novembre

14h, Place d’Italie

la manifestation convergera avec la manifestation sur les retraites à Bastille

 

revolution_logo.pngTrente cinq ans après la loi Veil, le droit à avortement est sans cesse remis en cause. Fermetures de centres IVG, difficulté d’assurer la relève chez les médecins qui pratiquent des IVG, regard social trop souvent négatif : le combat reste d’actualité 40% des femmes ont recours une fois dans leur vie à une interruption volontaire de grossesse (IVG) . Mais trente cinq ans après la loi Veil, avoir accès à l’avortement n’est toujours pas simple.

Avec la loi Bachelot , les fermetures de centres se sont multipliées partout en France depuis 2009.

Officiellement, il n’est pas question de fermetures, mais seulement de regroupement de services. Mais les moyens ne suivent pas et les centres qui restent se retrouvent surchargés faute de moyens supplémentaires et de créations de postes.

Les délais d’attente qui, en période estivale peuvent déjà atteindre deux à trois semaines, risquent encore d’augmenter. 5000 femmes qui découvrent leur grossesse pendant le délai légal, sont ainsi contraintes à aller avorter à l’étranger chaque année.

Les conditions d’accueil des femmes en demande d’IVG vont se détériorer. Les femmes risquent ainsi d’avoir de moins en moins de choix quant à la méthode d’avortement (médicamenteuse ou par aspiration) ou à l’anesthésie proposée (locale ou générale). Actuellement, nous assistons à un développement des IVG « par médicament » (43% des IVG pratiquées en 2008) alors que cette méthode nécessite un accompagnement adéquat et doit correspondre au choix de la femme.

Il est plus que jamais nécessaire de se battre pour que les textes soient appliqués. Ainsi, près de dix ans après la loi du 4 juillet 2001 qui augmentait de deux semaines le délai légal pour avorter, de nombreux établissements refusent de pratiquer des avortements entre dix et douze semaines de grossesse.

Alors que l’autorisation parentale a été assouplie, certains exigent la présence d’un des parents.

Par ailleurs, la génération des médecins « militants », qui se sont battus pour qu’existent des centres IVG, va partir en retraite dans les prochaines années. Or, cette activité reste médicalement dévalorisée et est à peine abordée au cours des études médicales. L’accès à l’IVG pourrait devenir de plus en plus difficile dans les prochaines années, faute de personnes pour la pratiquer.

image4.jpgTout se passe comme si l’IVG n’était pas un droit mais une tolérance. L’IVG reste perçue comme un « mal nécessaire ». car pratiqués par des femmes « en détresse ». Cette affirmation ne s’appuie pourtant sur aucune donnée scientifique. Ce n’est pas l’avortement qui fait souffrir, mais le contexte dans lequel il intervient ou les conditions dans lesquelles il est réalisé.

Pour le NPA, il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer que l’avortement est, autant que la contraception, un moyen pour les femmes de disposer de leur corps et de choisir ou non d’être mère.

Pour réaffirmer le droit à l’avortement, le NPA appelle à la Manifestation nationale pour le droit à l’avortement le 6 novembre à 14 Place d’Italie, le cortège rejoindra la manifestation contre la loi sur les retraites à Bastille.

 

 

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