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NPA 27 -  Eure

RESOLUTION POLITIQUE VOTEE par la Direction Nationale de la LCR (13 mai)

14 Mai 2007 , Rédigé par LCR-27 Publié dans #QUI SOMMES NOUS QUE VOULONS-NOUS

Direction Nationale de la LCR (13 mai)

 

Résolution politique votée :

 1 – Une victoire claire et nette de la droite dure.

loolcr.jpg

 
L’élection présidentielle a été marquée par un taux record de participation, ce qui traduit l’intérêt massif porté par la population au débat politique. La droite dure regroupée derrière Sarkozy est la grande gagnante de cette élection. Largement élu, le nouveau président de la République dispose de toutes les cartes pour pouvoir mettre en oeuvre une politique qui battra nécessaire tous les records d’agressivité contre les droits des travailleurs et les libertés publiques depuis les débuts de la Ve République. Sarkozy a su tenir à son camp un langage clair, mobilisateur et idéologiquement « décomplexé » en défendant un projet ultra libéral au plan économique et ultra réactionnaire au plan politique. Il a ainsi enregistré un score record pour un candidat de la droite républicaine au premier tour tout aspirant celui de Le Pen. Il s’agit donc de la constitution potentielle dans l’électorat d’un bloc droite/extrême-droite. Si l’affaiblissement du FN se révélait durable (et ce dès les législatives de juin2007), il s’agirait d’un changement profond dans les rapports de force politiques en vigueur depuis plus de 20 ans. Logiquement, au second tour, le vote pour sa candidature est largement majoritaire dans les classes possédantes et les couches les plus aisées de la société. Mais l’ampleur de sa victoire s’explique aussi par l’habileté avec laquelle il a su disputer à la gauche les suffrages des classes populaires. Le vote des employés et même des ouvriers en sa faveur se situe à un niveau très élevé, où on ne l’attendait pas. Le libéralisme a déjà modifié l’organisation de la société et du travail, en divisant les salariés, en faisant reculer les cadres collectifs. La candidate socialiste n’a pas défendu un projet réellement différent de celui de la droite et n’a pas su incarner l’espoir d’une amélioration des conditions de vie sur le terrain de l’emploi et du pouvoir d’achat. C’est Sarkozy qui y est parvenu, réussissant le tour de force d’apparaître aux yeux d’une fraction significative des classes populaires et de la jeunesse comme le candidat de la rupture, à faire oublier qu’il est co-responsable des politiques passées, et à masquer que sa politique ne fera qu’empirer encore les conditions de vie de nombre deux celles et ceux qui ont voté pour lui. Sa bataille aura bien entendu été facilitée par le caractère plus que jamais bonapartiste de l’élection présidentielle française. En citant Jaurès et Blum, en visitant les usines du Nord à la rencontre « des ouvriers qui se lèvent tôt », en valorisant les ralliements venus de la gauche, il Sarkozy a usé de la démagogie populiste, il s’est posé en recours, au-dessus des clivages classiques. La victoire de la droite dure est une victoire électorale. Il lui faut maintenant la transposer sur le terrain des rapports de force entre les classes, et c’est ce terrain qui sera décisif. Sarkozy et Fillon s’appuient sur leur large victoire pour passer à l’offensive. Dès les 100 premiers jours, ils ont annoncé rien moins que de nouvelles attaques contre les sans papiers et des mesures contre les immigrés, une réforme de la fiscalité favorable aux grandes fortunes et aux rentiers, une attaque contre le droit de grève en instaurant le service minimum dans les transports en commun, de nouvelles exonérations pour le patronat, des mesures d’austérité contre la fonction publique, le renforcement des politiques sécuritaires, en instaurant les peins planchers pour les multirécidivistes et en abaissant la majorité pénale pour les mineurs à 16 ans. Au-delà, il s’agit, de concert avec le Medef, de casser le code du travail, d’en finir avec le CDI et de généraliser la précarité. C’est à ce prix que le nouveau gouvernement voudra faire baisser les statistiques du chômage, à l’image de la situation aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Sarkozy et Fillon vont privatiser les derniers services publics, s’attaquer aux libertés publiques et s’en prendre aux jeunes des banlieues populaires.

 

2 – Organiser la résistance

usine-r_sistance.jpgLa démagogie populiste utilisée dans cette campagne va déboucher sur des mesures antisociales, sécuritaires et antidémocratiques qui ne manqueront pas de susciter des mobilisations très larges. C’est à la construction de ces résistances sociales et démocratiques que la LCR va se consacrer. Sarkozy va chercher à provoquer, diviser, isoler certains secteurs du mouvement social pour leur infliger une défaite. Et il va aussi chercher avec d’autres secteurs du mouvement social à obtenir une collaboration pour faire passer ses mesures par les négociations : c’est le sens des quatre conférences des partenaires sociaux qui sont annoncées. Déjà, l’exaspération, notamment d’une fraction de la jeunesse, a provoqué des mouvements spontanés dans certaines villes et universités avec des manifestations, des occupations, des débuts d’émeutes dans certaines banlieues populaires. Les provocateurs infiltrés et l’attitude agressive des CRS ont largement favorisé les violences. La justice s’est faite expéditive et brutale pour un simple jet de canette de bière ou un incendie de poubelle. La colère, l’envie de reprendre le chemin de la rue sont parfaitement légitimes. Elles constituent un point d’appui précieux pour l’avenir. Mais il faut choisir la bonne méthode, afin de ne pas risquer, en cherchant sincèrement à s’opposer à Sarkozy, de lui faciliter la tâche. C’est par souci d’efficacité que nous expliquons qu’il faut bannir des actions qui seraient ultra minoritaires, isolées, coupées des masses car elles amèneraient tout droit à l’échec. La résistance doit, à l’inverse, être massive, unitaire et organisée. Pour ce faire, il faut construire des outils unitaires pour peser : des collectifs pour s’opposer aux privatisations, aux licenciements, à la répression des sans papiers. Des mouvements de grève à vocation majoritaire et durables dans les lycées, les universités, les usines, vers un « tous ensemble » pour bloquer les mesures antisociales et imposer nos revendications. La LCR est solidaire de l’appel des organisations de jeunes à manifester le 16 mai et participera à la réunion unitaire convoquée par les organisations de jeunesse et adressée à toutes les organisations. Dans le même sens, la LCR propose sur tout le territoire, à l’ensemble de la gauche politique, syndicale et associative l’organisation d’une grande journée de vigilance unitaire afin d’indiquer à Sarkozy qu’il n’a pas les pleins pouvoirs et que des millions de travailleurs et de jeunes sont prêts à résister à toutes les mesures antisociales et liberticides qu’il mettrait en oeuvre. La propagande des lieutenants de Sarkozy, complaisamment relayée par des grands médias, consiste à expliquer que la démocratie exige le respect du verdict des urnes. Autrement dit, les nouveaux maîtres réclament les pleins pouvoirs et le silence des pantoufles pour cinq ans. Leur arrogance n’y changera pourtant rien : les luttes, les mobilisations sociales, ça n’est pas devenu illégitime. Cela demeure un droit et même un devoir face à Sarkozy, président du CAC 40. Et aucun pouvoir n’a jamais réussi à tuer la résistance.

3 – La gauche institutionnelle en crise

262.jpgPlébiscitée par son parti dans le cadre des primaires, Royal a elle aussi profité de l’aspiration généralisée au renouvellement de la classe politique. Contrairement à Jospin en 2002, elle a réussi à passer l’obstacle du premier tour et à engranger 5 millions de voix de plus que lui, un résultat élevé pour un candidat socialiste au premier tour. Mais le vote Royal n’est pas un vote d’adhésion. Le rejet de Sarkozy, la volonté de ne pas risquer un nouveau 21 avril en auront été le moteur essentiel. Cela a suffi pour qualifier la candidate socialiste au second tour et par ricochet à affaiblir le vote pour les anciens alliés verts et communistes. Mais cela n’a pas suffi à créer la dynamique gagnante pour l’emporter. Cette recherche d’efficacité face à Sarkozy a par ailleurs aussi dopé le score de Bayrou. Pour le second tour, Royal a surtout cherché à séduire cet électorat. Mais comme c’était prévisible, les appels du pied à Bayrou n’ont ramené rien de plus que l’électorat de gauche qui se serait de toute façon reporté. En revanche, cela aura contribué un peu plus encore à brouiller les repères. Le social-libéralisme ne fait pas la différence avec la droite car le programme politique du PS comporte trop de proximité avec celui de la droite. C’est parce que Ségolène Royal n’a pas su faire souffler le vent de l’espoir du changement qu’une partie des classes populaires déboussolées lui a fait défaut. Pourtant, l’exaspération face à la politique menée depuis cinq ans était grande. Le PS en avait bénéficié aux régionales de 2004. Toutes les conditions étaient réunies pour qu’une fois de plus, l’électorat sorte les sortants, comme en 1981, 1986, 1988, 1993, 1997, 2002. Il n’en a rien été. Sur fond de grandes manoeuvres pour le leadership du parti, le PS va entrer dans une grande zone de tempêtes où vont s’affronter ceux qui proposent démagogiquement un coup de barre à gauche et ceux qui proposent d’aller plus loin encore dans la mutation et le virage vers le centre droit. La question des alliances va peser sur l’issue de cette crise. Les alliés habituels, verts et communistes, sont très affaiblis et le centre droit de Bayrou, en pleine mutation, offre une nouvelle solution à des dirigeants socialistes qui, sur le fond politique, n’ont pas l’ombre d’une divergence avec ceux qui dirigent le nouveau « Mouvement démocrate ». Cette orientation correspond, qui plus est, avec l’orientation de tous les partis de l’Internationale socialiste, une orientation qui aboutit à des gouvernements libéraux (Blair, Zapatero) ou d’alliance avec la droite (Prodi). Plus que jamais, elle nécessite une vigoureuse critique de gauche et l’exigence de ne pas se laisser entraîner quand cela se cristallisera.

4 - La situation à la gauche du PS

202.jpgL’autre leçon du premier tour, c’est la faiblesse des suffrages à la gauche du PS. Une des causes réside dans la pression du vote utile. Le PS en a fait son principal argument de campagne. Comme en 2004, aux régionales et aux européennes, la mécanique a fonctionné à plein. De plus, en pleine crise de fonctionnalité, les Verts et le PCF en ont, les premiers, fait les frais. Avec un total de 9,66 %, les quatre candidats qui avaient appelé à voter « non » au référendum constitutionnel européen n’ont pas profité de l’impact de la victoire au référendum de 2005. Les études sorties des urnes montrent que les électeurs du « non » se sont divisés en votant y compris pour des candidats qui avaient milité pour le « oui », comme Royal ou Bayrou. Hélas, à moins de n’y voir que manoeuvres d’appareil, il faut bien constater que le rejet du TCE ne constituait pas un ciment suffisamment fort pour permettre d’aller unis à la bataille sur des échéances centrales du point de vue du pouvoir et des alliances avec le principal parti de gauche. C’est la question que nous avons posée d’entrée de jeu, matérialisée par l’amendement sur la question des relations avec le PS. Contrairement à ce que d’aucuns ont voulu faire croire, cette bataille était fondée et pertinente. Elle l’était avec le PCF qui n’a jamais explicitement rejeté l’alliance gouvernementale et parlementaire avec le PS, faisant croire qu’il était possible que naisse de la présidentielle un gouvernement d’union de toute la gauche sur une base antilibérale. Avec cette ligne, le PCF a obtenu le plus mauvais résultat de son histoire et a approfondi une crise qui remonte de loin. Une direction du PCF qui aujourd’hui négocie avec celle du PS pour sauver 8 à 10 députés. Mais la bataille était pertinente aussi vis-à-vis de la fraction du mouvement du « non » qui s’est retrouvée derrière la candidature de Bové. Celui-ci a multiplié pendant toute la campagne les déclarations contradictoires, les maladresses, allant dans l’entre deux tours jusqu’à donner un satisfecit aux initiatives de Royal en direction de Bayrou ! Loin de résoudre la division, cette candidature en a rajouté, se prétendant comme la seule dans la lignée du mouvement du « non », multipliant les déclarations sectaires vis-à-vis du PCF et de la LCR. Au final, elle n’a pas pu s’imposer face aux autres, ni du point de vue de la dynamique de campagne, ni de celui du résultat. Pire, en acceptant une mission sur la souveraineté alimentaire de Ségolène Royal, Bové vient de montrer la désinvolture avec laquelle, il traite cette question fondamentale. Une décision qui n’a pas été désavouée par les comités Bové...

5/ Une excellente campagne de la LCR pour un très bon résultat dans le contexte

logo-lcr.gifL’extrême gauche a enregistré un résultat moindre qu’en 2002. Si l’on ajoute les scores d’Olivier Besancenot à ceux d’Arlette Laguiller, José Bové (une partie au moins de son électorat aurait voté à l’extrême gauche s’il avait été absent), cela fait un total de 6,73 %, soit une baisse de plus de quatre points par rapport à 2002. Notre candidat a occupé les deux tiers de cet espace. Dans ce contexte, le score que nous avons obtenu est un très bon score : 4,08 %, près d’1.5 million de voix, soit 300 000 voix de plus qu’en 2002. Nous avons su nous adresser à une large fraction des travailleurs et de la jeunesse, avancer des propositions radicales qui répondent à leur préoccupation. Cet électorat est un électorat jeune et populaire, qui adhère aux propositions politiques que nous avons développées avec une grande clarté. Jamais nous n’avions fait une campagne aussi populaire. Son succès se mesure à l’audience de certaines de nos propositions qui ont, d’ailleurs, été reprises par différents candidats. Nous avons su faire entrer (ou consolider) dans le débat politique plusieurs propositions, comme la nécessité de créer un service public du 4e âge ou celle de supprimer les allègements de charges au patronat qui ne créent aucun emploi. Le succès se mesure aussi à la taille des meetings - du jamais vu pour notre courant -, aux nombreuses prises de contact qui continuent d’affluer, à l’audience du site Internet, à l’impact de la campagne militante (recherche des 500 signatures, collages, distributions, présence sur les marchés, les quartiers, les entreprises). Notons que l’organisation de jeunesse, ou les secteurs jeunes dans quelques villes, ont mené une campagne très dynamique qui a constitué un point d’appui précieux dans la campagne et pour l’avenir. Les études « sortie des urnes » montrent qu’il y a de la réserve. En effet, quand on pose la question aux électrices et électeurs de savoir pour qui d’autre ont-ils sérieusement envisagé de voter, on voit bien que nombreux sont celles et ceux qui ont voté Royal - voire Bayrou, dans une moindre proportion - à contre coeur, en se sentant plus proches de notre candidat. Pour le second tour, nous avions décidé que nous déterminerions notre position au soir du premier. Cela n’a nui en rien à notre audience et nous avons même mieux résisté que d’autres qui annonçaient leur ralliement au second tour des mois avant le premier, ce qui a accentué le sentiment largement répandu que le « tout sauf Sarkozy » était l’enjeu essentiel. Nous ne sommes pas tombés dans ce piège et la position que nous avons prise en temps et en heure a bien été comprise : à la fois la volonté de faire barrage à Sarkozy qui portait le projet le plus dangereux, mais en toute indépendance et sans aucun soutien aux initiatives, au programme et à la politique de Royal et du PS. Ce succès politique contraste avec l’échec de José Bové et Arlette Laguiller. Le fait que notre candidat soit largement meilleur n’est pas la seule explication. Ce qui a fait la différence avec José Bové, c’est la constance et la clarté de notre bataille, c’est l’indépendance revendiquée haut et fort vis-à-vis de la direction socialiste. Ce qui a fait la différence avec Arlette Laguiller, c’est la volonté de renouvellement, L’extériorité de LO par rapport à certains évènements socio politiques qui l’ont empêché de créer les conditions d’un vrai dialogue avec des secteurs importants de la jeunesse et des classes populaires. Une inflexion de sa ligne politique afin d’interpeller la candidate socialiste pour qu’elle applique des mesures d’urgences a également brouillé le message de LO.

6/ Regrouper les anticapitalistes, un objectif réaffirmé

Plus que jamais la construction d’une force anticapitaliste puissante, implantée dans les entreprises, les services publics et les quartiers populaires, est urgente pour, dans la rue comme dans les urnes, battre la droite et le MEDEF. C’est le sens de la campagne qu’a menée Olivier Besancenot et qu’entend poursuivre la LCR : rassembler les forces anticapitalistes dans un front en indépendance complète vis à vis de la direction du PS. Des pas en avant ne sont possibles qu’avec des courants avec lesquels nous partageons à la fois :
- la volonté de se situer dans la plus stricte indépendance avec le PS,
- la défense d’un programme anticapitaliste,
- la volonté de se regrouper dans un cadre politique organisé, national et démocratique, tissant des liens internationaux avec les forces qui partagent l’essentiel de ce projet. Cela implique de se prémunir contre la main mise sur les structures de leaders autoproclamés, comme ce fut hélas le cas dans l’après 29 mai. Conscients des responsabilités que nous confère notre audience, c’est avec cet état d’esprit que nous engagerons le dialogue dans les semaines et mois qui viennent, avec Lutte ouvrière, avec des courants issus de la crise du PCF ou du PS, avec le mouvement politique qui semblent se structurer après la campagne de José Bové et surtout avec les jeunes et les travailleurs qui se radicalisent et se politisent dans la bataille actuelle. Nous leur disons, « donnez vous un vrai parti qui ressemble à vos luttes ! »

7 – Un plan national de recrutement et de formation politique :

Notre courant politique – et le sigle qui va avec - est désormais identifié autour d’un leader très populaire et d’un programme politique radical. C’est inédit et c’est le fruit d’une politique qui combine avec constance l’affirmation d’un courant politique 100 % indépendant de la gauche institutionnelle et l’insertion dans les mobilisations sociales. Evidemment, l’outil que représente la LCR n’est pas à la hauteur de cette audience. Son développement est limité par sa réalité actuelle et notamment le nombre de cadres dont nous disposons pour animer les structures et instances de l’organisation. Mais il n’en demeure pas moins qu’un accroissement significatif est à portée de main. Ainsi la DN décide de mettre en oeuvre un plan national de recrutement et de formation, en collaboration avec les JCR, articulé autour de plusieurs actions :
- réactivation des campagnes d’adhésion avec édition d’une affiche et d’une nouvelle carte 2007.
- organisation de réunion d’accueil des nouveaux membres par les cellules et sections
- édition d’une brochure de présentation de la LCR, brochure d’accueil pour les nouveaux membres.
- préparation active de l’université d’été de la LCR
- préparation active du camp international de jeunes qui aura lieu à Barbaste
- organisation de cycles de formation élémentaire et renforcement de la formation de cadres notamment avec la préparation du stage de formation de la Toussaint. Enfin un congrès national interviendra le plus rapidement possible.

 

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