LA REPONSE ADRESSEE AUX ENSEIGNANTS DE LOUVIERS EN LUTTE: LA POLICE!

Suite au blocage du lycée Les Fontenelles et à l'obtention de l'annulation de l'épreuve d'E3c programmée le mercredi 22 janvier, accueillie comme une victoire, la réplique ne s'est pas fait attendre avec dès la fin de matinée, la diffusion sur plusieurs médias dont France bleu et France3 de l'information selon laquelle des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les profs après de prétendues violences perpétrées à l'encontre de la chef d'établissement et d'agents du rectorat. La violence, c'est, face à une mobilisation qui est l'émanation des inquiétudes légitimes  des enseignants quant au devenir du service public de l'éducation nationale, de déployer un dispositif de police absolument disproportionné, visant à intimider les profs, les jeunes, d'inquiéter les familles et de criminaliser l'action collective.

Jusque dans petite la cité drapière, la logique de l'affrontement avec l'ensemble des secteurs en lutte est donc assumée par le gouvernement. Les déclarations sur les "croche-pieds" la semaine dernière n'y changent rien. Cependant, ceci n'entame pas la détermination et au contraire, renforcé la colère. Un rassemblement dynamique appuyé par l'intersyndicale et des gilets jaunes a eu lieu jeudi jusqu'au début de la dernière épreuve, qui finalement a eu lieu.