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NPA 27 -  Eure

Licenciements : nouveaux plans de liquidation de l'emploi en juillet

31 Juillet 2011 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #EMPLOIS - LICENCIEMENTS

affiche-a.jpgPendant le mois de juillet de nombreuses entreprises procèdent à des plans le licenciements importants. Pour certaines d'entre elles les profits font des records et l'annonce des licenciements fait augmenter la valeur des actions, phénomène devenu courant dans ce capitalisme spéculateur. La seule solution pour les travailleurs c'est l'interdiction des licenciements et c'est par un mouvement d'ensemble que l'on y arrivera. 
Quelques exemples d'entreprises qui détruisent l'emploi en France en ce mois de juillet.
HSBC : après les profits, 30 000 licenciements !

Europe1.fr - Par Gabriel Vedrenne avec agences

Publié le 1 août 2011

  La banque supprime 30.000 postes (soit 10% des effectifs)  après avoir enregistré des bénéfices en hausse 35%.  

La nouvelle a ravi les marchés : la banque HSBC a annoncé lundi qu'elle allait supprimer 30.000 postes dans le monde… après avoir enregistré un bénéfice semestriel en hausse de 35%. Résultat, l’action HSBC a bondi de 5%.

La banque britannique a réalisé 6,2 milliards d'euros de bénéfice semestriel. Tout en sobriété, le directeur général Stuart Gulliver s'est donc félicité de "bons résultats dans un environnement difficile" et a estimé que les mesures d'économies étaient "un pas dans la bonne direction sur un chemin encore long".

 

HSBC licencie 10% de ses effectifs et 672 licenciements en France

Par "mesures d'économies", il faut entendre suppressions de postes : la banque va remercier environ 10% de ses effectifs au cours des deux prochaines années. Des licenciements que la banque justifie par le redéploiement de son réseau en direction des pays émergents.

L’Europe va donc supporter une bonne partie des suppressions de postes, avec 672 licenciements en France, d’après les informations obtenues par Europe 1. La banque a d’ailleurs annoncé dimanche la cession de 195 de ses banques de détail aux Etats-Unis contre environ 700 millions d’euros.

HSBC se retire progressivement de pays jugés peu porteurs, comme la Russie, la Pologne ou les Etats-Unis, afin de concentrer ses efforts sur l'Asie et l'Amérique latine où elle a enregistré "une croissance à deux chiffres".

Les marchés applaudissent la préservation des marges

Si elle se distingue par l'ampleur des réductions d'effectifs, HSBC ne fait pourtant que suivre la politique de ses concurrents. Lloyds Banking Group, Intesa Sanpaolo, Credit Suisse ou encore Bankia multiplient, eux aussi, les suppressions de postes dans l'espoir de préserver leurs marges.

Malgré la crise, les actionnaires ont en effet demandé le maintien des dividendes à leur niveau d’avant-crise. Les banques doivent donc maintenir leurs marges et tranchent dans les effectifs pour satisfaire à cette exigence. Résultat, les marchés ont applaudi l’annonce d’HSBC et fait bondir l’action de 4,5% en milieu de journée : ils ne s’attendaient "qu’à" la suppression de 15.000 postes.

Les banques pourtant sommées de se réformer

Le directeur général de HSBC n’a pourtant pas évoqué les exigences des actionnaires pour justifier son annonce, insistant sur "le poids des nouvelles réglementations", prises dans le sillage de la crise financière.

Ces nouvelles règles obligent, entre autres, les banques à accroître leurs fonds propres pour limiter les risques de faillite. Une réforme nécessaire, les banques ayant multiplié les investissements "hors bilan" pour contourner les règles existantes, censées leur éviter tout comportement à risque.

 

Republicain-lorrain.fr

publié le 02/08/2011 à 05:00

Sidérurgie Safe : les licenciés attendent leurs indemnités

« Certains salariés se trouvent dans une grande détresse. Ils attendent toujours leurs indemnités et n’ont rien touché depuis deux mois. » Claude Lallier, représentant de l’ancien comité d’entreprise de la Safe d’Hagondange, reprise depuis le 5 mai dernier par le groupe Farinia, vient d’adresser une missive au préfet de Région ainsi qu’au procureur de la République de Metz, pour attirer leur attention sur l’ex-Safe.

La reprise par Farinia s’est traduite par la suppression de 71 emplois, dont 44 par départs volontaires et 27 par licenciement. Or, selon le représentant du personnel, « aucun salarié n’a perçu ses indemnités de licenciements. » L’ancien élu du comité d’entreprise (CE) évoque dans sa lettre « un plan de sauvegarde de l’emploi mené à la hussarde par M e Bayle, l’administrateur judiciaire, qui n’a pas permis au personnel d’avoir toutes les indications pour adhérer à une convention de reclassement personnalisée. » Le CE s’est également tourné vers le mandataire M me Naudé, sans plus de succès.

Du côté de Farinia, Jean-Louis Pierquin, patron de la nouvelle holding convient que cette « affaire relève désormais des administrateurs », mais veut croire qu’il ne s’agit là « que de retards de paiement des indemnités ». Pour Claude Lallier, « chacun se renvoie la balle et aucun problème n’est réglé à ce jour ».

B. K.

 

Social-Eco – Lhumanite.fr - le 28 Juillet 2011

Ontex: des couches pour Carla contre les 187 licenciements

Les salariés d'une usine de fabrication de couches Ontex devant fermer à Arnas (Rhône) ont envoyé mercredi à Carla Bruni-Sarkozy un paquet de 187 couches, soit le nombre d'emplois menacés. "Nous avons envoyé le paquet au Fort de Brégançon" dans le Var, où l'épouse du chef de l'Etat enceinte passe l'été, a précisé Bernard Leblond (CFDT). "Nous avons joint une lettre où nous demandons l'instauration de garde-fous aux licenciements boursiers, contre lesquels Nicolas Sarkozy s'élève régulièrement."

Les représentants du personnel sont en pleine discussion avec la direction du groupe belge Ontex sur le plan social, qui a été annoncé en mai dernier. Depuis, la production tourne au ralenti. Les licenciements pourraient intervenir en septembre. A Arnas vont demeurer environ 25 salariés, des commerciaux. Ontex, qui a en France une autre usine, à Arras, spécialisée dans les produits pour l'incontinence, compte au total 4.100 salariés dans le monde.

Ontex a justifié son plan par "un problème de surcapacité global". L'usine d'Arnas est le principal fournisseur en France de couches de marque distributeur, notamment pour les chaînes de la grande distribution, qui les revendent sous leur propre marque. Or "les grandes marques de couches (Pampers, Huggies, etc., ndlr) nous font une concurrence accrue avec de nombreuses actions promotionnelles", d'après une porte-parole. Selon Bernard Leblond, "la production va être transférée sur d'autres sites Ontex en République tchèque et en Allemagne, où les coûts sont moindres"

 

Ladepeche.fr

Publié le 30/07/2011 03:45 | R.R.

Gaillac. ACMD : les salariés livrés à eux-mêmes

Drôle d'ambiance au sein de l'ex-entreprise ACMD, depuis mardi rebaptisée Come. Acmd à la suite du rachat par la société Comefl. D'ordinaire bruyants, les ateliers sont tristement silencieux.

Tout est à l'arrêt depuis lundi après-midi, date à la quelle les employés ont eu connaissance du plan de reprise et du wagon de licenciements (64) qui l'accompagnait. « Regardez, les chaînes sont restées en plan », fait remarquer un salarié, conservé par les nouveaux patrons (1), en montrant une énorme poutre en fer qui devait être déplacée par un palan.

Jeudi en fin d'après-midi, les salariés ont découvert la liste nominative des 64 licenciés. Un nouveau choc. « Tout doit aller très vite et surtout ne rien dire, souligne non sans une pointe d'ironie cet ouvrier, lundi on apprenait que le tribunal allait statuer, le lendemain on connaissait le nom du repreneur, hier (jeudi, Ndlr) le nom des 64 licenciés et ce matin (hier) les conseillers de Pôle emploi sont déjà dans l'usine.

Le liquidateur judiciaire a fait du chantage à l'emploi et on s'est bien fait rouler ».

« Dans le flou »

Ce sentiment de « s'être fait avoir » plane dans les ateliers d'ACMD. Confirmation de Grégory Tressol, délégué du personnel au comité d'entreprise : « On est complètement dans le flou. On ne sait pas répondre aux questions des collègues. Si nous avions eu un syndicat nous n'en serions pas là ». En effet, pour les personnes licenciées les interrogations sont très concrètes : qui va payer les 21 jours de réflexion réglementaires ? Quelle prime de licenciement ? Comment prendre en compte l'ancienneté des salariés ? Dans les ateliers silencieux, les salariés licenciés et ceux qui restent se côtoient, discutent, se regroupent de temps en temps autour d'un café.L'ex PDG Jean-Pierre Delpoux fait le va-et-vient entre la « cellule » Pôle emploi et son bureau.Tout se passe au ralenti, sans bruit, mais visiblement pas sans rancune.

Malgré plusieurs tentatives, Jean Régnault, PDG de Comefl n'a pu être joint.

Carmaux (Tarn): une société licencie 64 salariés

AFP Publié le 27/07/2011 à 13:22

L’entreprise de chaudronnerie et charpente métallique ACMD, de Carmaux (Tarn) va licencier dans les prochains jours 64 de ses 124 salariés, son repreneur, Comefl, ne gardant que 60 employés, a-t-on appris mercredi auprès de la mairie et des salariés.
Le tribunal de commerce d'Albi a entériné mardi soir le plan de reprise de Comefl, société basée Sucy-en-Brie (Val de Marne). ACMD, deuxième employeur privé de l'ancienne cité minière, avait été placée en redressement judiciaire le 28 juin dernier.
Le repreneur, lui aussi spécialisé dans la construction métallique, s’est engagé à garder 60 personnes à Carmaux avec la possibilité de monter en puissance dans les deux ans à venir sous le nouveau nom Come. Acmd.

 

Info Poitou-Charentes 

Morthemer(86) Le baroud d'honneur des salariés de Buroform

Par Elodie Gérard  

Les salariés de Buroform sauront jeudi qui reprendra leur entreprise. Déjà, ils s'attendent à des licenciements.

La décision n'est pas encore tombée mais les 111 salariés de Buroform ne sont pas très optimistes. Selon toute probabilité, le tribunal de commerce de Poitiers devrait désigner comme repreneur, une entreprise de la Mayenne.

Arfeo a déjà annoncé des licenciements; ce qui inquiète une grande partie du personnel.

Entre les deux parties, le rapport de confiance semble totalement inexistant.

Pour marquer leur désaccord avec leur prochaine probable direction, les Buroform ont organisé un 'barbecue de la colère".

Un ultime coup de pression avant l'audience du 28 juillet ; le tribunal de commerce de Poitiers désignera alors officiellement le repreneur de Buroform, placé en redressement judiciaire depuis décembre 2010.

 

Sudouest.fr – 27-07-2011
28 salariés licenciés à Pons (Charente-Maritime)

L'entreprise est en pleine tourmente. Un nouveau plan social est envisagé pour la rentrée. Les personnes concernées, elles, dénoncent la méthode.

Les 28 salariés licenciés de la Sedis (Service et distribution), entreprise pontoise de conditionnement de confiseries et de vente de pâtisseries industrielles, se rappelleront longtemps de ce mercredi 13 juillet 2011. « Une liste de noms a été placardée à 17 heures sans aucune autre forme d'explication. Personne n'a eu d'entretien préalable. Aucun responsable de la société n'est venu à notre rencontre. Ça m'a fichu un coup », confie Marie-Chantal Chaigne, 59 ans, qui se doutait de son sort mais qui ne pensait pas qu'elle l'apprendrait de cette façon.

« On a été jeté comme des chiens. Chacun est venu voir si son nom était sur la liste comme pour le jour du bac. Sauf que là, c'était pour un enterrement », s'emporte une de ses collègues, licenciée elle aussi. Gérard Pelaud, 57 ans, a travaillé plus de quarante ans à la Sedis. Lui aussi fait partie de la vague de licenciements. Sur la forme, il ne trouve pas ça digne. Alain Coudin, le secrétaire de l'Union locale CGT, se dit outré. « Pouvons-nous imaginer une telle situation en 2011 ? »

Tous n'ont pas de mots assez durs pour leur patronne, Françoise Billemont, qui se défend : « Je peux comprendre leur colère mais je n'y suis absolument pour rien. C'est l'administrateur qui a géré les licenciements et la façon dont ils se sont faits. Je n'ai pas mon mot à dire. » Une présence aurait peut-être suffi.

Sur le fond, l'entreprise, qui compte aujourd'hui 81 salariés, est au plus mal.

D'autres licenciements ?

En redressement judiciaire depuis le 16 juin dernier après un plan de sauvegarde déclenché en 2008 et qui s'est terminé en 2010, la Sedis se dirige probablement vers un nouveau plan social à la rentrée. Françoise Billemont le reconnaît.

« Il n'y a pas eu assez de licenciements, moins d'une dizaine, pendant la période de sauvegarde et l'entreprise est restée bancale. On le paye actuellement. L'équipe commerciale a pour l'instant été épargnée parce que ça aurait été suicidaire d'y toucher en ce moment. Mais ce ne sera pas le cas en septembre. Il faut sauver l'entreprise et c'est le seul moyen. Si on se retrouve avec 80 personnes sur le carreau, ce ne sera pas la même chose », pointe-t-elle du doigt. La Sedis appartient à un groupe composé de quatre entreprises. À la tête de celles-ci, il y a la holding Financière Billemont qui a récemment changé de nom pour s'appeler la Cesen.

Certains salariés licenciés reprochent à Françoise Billemont d'avoir recruté des personnes au sein de cette société alors qu'elle en licenciait d'autres à la Sedis. « J'y ai seulement embauché un CDD de trois semaines », jure-t-elle.

Baisse de consommation

La chef d'entreprise pointe du doigt la baisse de consommation pour expliquer le mauvais chiffre d'affaires. « En période de crise, les pâtisseries ne représentent pas des produits vitaux. Lorsqu'on achetait deux paquets de biscuits au supermarché, aujourd'hui, on n'en achète plus qu'un. »

Hier matin, les ex-salariés de la Sedis, qui ont reçu leur lettre de licenciement le 21 juillet, ont rencontré le conseiller général de Pons et sénateur UMP, Daniel Laurent, en même temps que Gérard Renaud, l'adjoint au maire de Pons chargé des affaires économiques. Tous les deux souhaitent arriver à reclasser tout le monde le plus vite possible. Ils ont même fait des propositions d'embauches en direct.

« Ce sera plus facile pour les hommes, dont la totalité sont des chauffeurs, que pour les femmes », ont cependant prévenu les élus qui ont aussi rencontré Françoise Billemont. Dans la foulée, une réunion était programmée avec Pôle Emploi.

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