ELLES VIVENT ICI, ELLES ÉTUDIENT ICI, ELLES RESTENT ICI!
A l'appel notamment de RESF, de la Cimade et de l'association Un toit sous la main, une centaine de personnes se sont rassemblées ce soir à Gaillon pour soutenir Mme Saber et ses quatre filles soumises à un OQTF (obligation de quitter le territoire français) après que leur demande d'asile ait été rejetée. Or, c'est davantage l'absence d'accompagnement dans les démarches débouchant sur un dossier insuffisamment étayé qui a été jugé, pas les circonstances du départ et les risques encourus, qui ont été décrits dans le récit glaçant d'une des enfants de Mme Saber. En effet, un retour au pays signifierait une mise en danger des filles et le risque notamment de les voir mariées de force, elles qui sont scolarisées, intégrées à leur environnement à Gaillon et qui n'aspirent après les terribles épreuves traversées qu'à la tranquillité, à la stabilité pour continuer à grandir sur le sol français.
La décision est entre les mains du préfet. Confirmer l'OQTF serait une décision inique et mortifère. Aussi, la mobilisation populaire pour exiger une régularisation de leur situation est de mise.
Une pétition de soutien est à signer sur change.org (voir ci-après)