Les profits du CAC 40 font un bond de 21 %

+21%

Les profits du CAC 40 ont bondi de 21% au premier semestre,

avec 51,6 milliards d'Euros de bénéfices!

quand salaires et minima sociaux sont bloqués...

Les profits dégagés par les sociétés du CAC 40 au premier semestre 2006 ont augmenté en moyenne de 21%,
Au cours des six premiers mois de l'année, les entreprises du CAC 40 ont dégagé un bénéfice net cumulé de 51,3 milliards d'euros, contre 42,5 milliards au cours des six premiers mois de 2005, selon un calcul réalisé par Reuters à partir des comptes publiés de 37 valeurs de l'indice phare.

Total arrive une nouvelle fois en tête du classement, avec un bénéfice de 7,12 milliards d'euros, tandis que Danone a enregistré la plus forte hausse de son résultat net au cours de la période (+103,5% à 704 millions d'euros).

"Les hausses de coûts ont été absorbées et digérées sans que les profits baissent", souligne Florent Bronès, directeur de la recherche actions et dérivés chez BNP Paribas, en évoquant les gains de productivité et les effets des restructurations.

Les banques profitent bien plus, ce qui prouve la primauté du capital financier dans l'économie capitaliste.

Au sein du CAC 40, les valeurs bancaires se sont distinguées. La plus forte hausse a été enregistrée par Crédit agricole SA, qui a vu son bénéfice net progresser de 43,1% à 2.669 millions d'euros. D’autres hausses de profits largement supérieures à la moyenne: BNP Paribas (+23,2% à 3.914 millions) et Société générale (+27,9% à 2.791 millions).

Les commandes de l'Etat ça rapporte!

Les entreprises dont l'activité est liée aux services collectifs ( et qui vivent des commandes de l’Etat et/ou des collectivités territoriales) ont elles aussi brillé au cours du premier semestre, parmi lesquelles EDF, Vinci, Gaz de France, ou Suez.

Les deux secteurs français qui connaissent une « baisse des profits » sont les télécoms et l'automobile. Ce qui signifie d’autres plans de réorganisation avec des restructurations mortelles pour l’emploi.

"Le risque n'est plus celui de l'inflation mais des profits", précise Florent Brones en soulignant "les niveaux de marge très élevés" enregistrés par les sociétés du CAC 40.

(écrit à partir dépêche Reuters)