30 000 manifestant.es et une répression inouïe!
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Mégabassines : 30 000 manifestantEs et une répression féroce
Le week-end de mobilisation des 24, 25 et 26 mars dans le Poitou a été marqué par l'immense manifestation du samedi qui a rassemblé 30 000 personnes d'après les organisateurs. Pour être pr...
SOLIDARITÉ AVEC LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE.
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Solidarité avec les Soulèvements de la Terre face à Darmanin et à ses menaces de dissolution
Darmanin a annoncé aujourd'hui la mise en œuvre d'une procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre. C'est indécent. Après une répression ultra-violente, qui a vu l'utilisation de mi...
RASSEMBLEMENT CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES.
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Rassemblements pour les victimes des violences policières
Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures du pays. En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin d...
ON ÉTAIT À SAINTE SOLINE CONTRE L’AGRICULTURE PRODUCTIVISTE.
CRISE DE L’EAU : UNE CONFÉRENCE MONDIAL MAIS SURTOUT PAS DE DÉCISION!
L’ONU organise du 22 au 24 mars une conférence mondiale pour proposer des solutions « révolutionnaires » (sic) à la crise mondiale de l’eau douce.
La dernière conférence de ce type date de 1977, 43 ans ! Nul doute qu’elle va être l’occasion de multiples cris alarmes sur le danger imminent et déclarations de bonnes intentions. Quant aux actes : RIEN !
Une situation d’ores et déjà dramatique...
Si la crise de l’eau est mondiale, la répartition de sa consommation donne une bonne image des inégalités : la consommation domestique moyenne par personne et par jour est de 20 litres au Sénégal, 200 litres en Europe et 300 aux États-Unis.
Selon l’ONU, 2,3 milliards d’habitants vivent dans des pays en situation de stress hydrique et deux milliards d’entre eux n’ont pas accès à l’eau potable.
En outre, près de la moitié de la population mondiale ne dispose pas de toilettes, latrines ou autre système d’assainissement correct. Au moins 2 milliards d’êtres humains n’ont accès qu’à une eau contaminée, qui les expose au choléra, à la dysenterie, à la typhoïde, à la poliomyélite…Selon l’ONG Action contre la faim. « Sur le continent africain, 27 % de la mortalité infantile sont encore liés aux maladies hydriques ».
La crise de l’eau a un effet direct sur la santé, sur la production agricole et sur la capacité de se nourrir, elle provoque aussi de nombreux conflits comme entre l’Égypte et l’Éthiopie, entre l’Inde et le Pakistan ou au Moyen-Orient.
… qui va encore s’aggraver.
Les causes de cette crise se combinent et s’additionnent : demande croissante, pollution, réchauffement climatique.
L’agriculture et l’élevage industriels sont directement responsables et coupables tant de l’accaparement des ressources en eau (dont les mégabassines sont un exemple flagrant) pour le recours croissant à l’irrigation pour des monocultures souvent destinées à la nourriture animale, que de leur pollution par les traitement chimiques, pesticides et autres, ou encore de l’eutrophisation par l’utilisation massive d’engrais azotés, les élevages intensifs et la déforestation.
L’artificialisation des terres par et pour des infrastructures routières, des bétonnages et projets inutiles de zones commerciales et industrielles détruisent aussi la ressource en eaux. Plus de 85 % des zones humides ont été détruites. Il faut aussi ajouter les pollutions aux plastiques et médicamenteuses…
Enfin le changement climatique perturbe profondément le cycle hydrologique provoquant de plus en plus de sécheresses et multipliant les inondations en particulier dans les zones tropicales.
Si les causes sont multiples, elles ont toutes en commun le productivisme capitalisme. Alors oui, il faut des réponses radicales à cette crise mondiale : faire de l’eau un bien commun inappropriable, transformer radicalement l’agriculture, rendre justice au pays du Sud, sortir des énergies fossiles pour enrayer le changement climatique… Rien de tel à l’ordre du jour d’une conférence à l’issue de laquelle ne sont prévus ni accord ni traité (c’était la condition de la tenue de la conférence) et moins encore de décisions contraignantes pour les états et les capitalistes.