L’horizon de la vie, c’est la vie, pas le travail ! Lutte sociale, lutte écologiste : même combat

 La réforme des retraites que veut imposer le gouvernement est une attaque contre nos acquis sociaux. C'est une vision du monde, de la société et du travail que nous rejetons. Cette réforme est antisociale, elle est aussi anti-écologique !

 La logique productiviste du travailler plus.
Cette réforme c'est l’idée capitaliste qu’une croissance ininterrompue serait nécessaire à la survie de l’économie, donc à notre survie. Produire et consommer plus, indéfiniment, peu importe quoi, peu importe comment.
Mais produire et consommer toujours plus, c’est exploiter toujours plus les humains, c’est aussi épuiser les ressources de la planète, accentuer la pollution, aggraver les atteintes à la biodiversité, accélérer la destruction des milieux...
Cette réforme accélère donc un système économique qui broie les humains et la planète, pour toujours plus de profit ! Et on demande à celles et ceux qui font des travaux pénibles de travailler encore plus longtemps.

Quel travail utile pour répondre aux besoins ?
Nous voulons organiser collectivement la production en fonction des besoins réels de la société. Cela pose la question de ce qu’est un travail utile et du temps de travail réellement nécessaire pour répondre aux besoins identifiés. Aucun doute possible : travailler utile, c’est travailler moins !
Diminuer le temps de travail ne serait-ceque d’un jour par semaine serait bénéfiqueen termes de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Travailler moins, c’est se libérer du temps pour faire société autrement, accéder aux loisirs, à la culture, à l’éducation populaire, avoir plus de temps pour s'occuper de soi et des autres, militer, rétablir un équilibre dans nos vies qui permette de donner du sens à l’ensemble, y compris au travail...

Les fonds de pension en embuscade
La réforme des retraites entraînera la baisse des pensions, ce qui nécessitera, pour celles et ceux qui le peuvent, de compléter leurs revenus par une retraite par capitalisation (système dit d’épargne-retraite) Les fonds de pension climaticides, de type BlackRock n’attendent que ça. C’est un marché très juteux qui jusqu’à présent échappe au capitalisme.

Pas d’écologie sans solidarité !
Les 63 Français les plus riches émettent autant de CO2 que la moitié de la population française !* Ces 63 Français ne seront pas impactés par la réforme. Et on devrait demander à toutes et tous, et particulièrement aux plus fragiles, de faire des efforts pendant qu’une poignée se gave de profits ?

L’état a proposé d’offrir 10 milliards d’euros d’aides aux entreprises les plus polluantes pour qu’elles assument leur transitionénergétique ! Parmi ces entreprises, certaines comme TOTAL distribuent pourtant des dividendes records, en dizaine demilliards chaque année !
Le financement de la transition écologique ne doit pas se faire sur le dos des plus précaires.

Lutter, s’organiser, créer un récit ensemble pour gagner
La protection sociale doit être gérée par lessalarié.e.s qui s’organisent ensemble. Nous avons besoin d’un horizon joyeux pour créer un véritable mouvement social. Nous devons unir les forces des mouvements écologistes et sociaux, et participer activement à la lutte contre la réforme des retraites.
La réforme n’a pas été pensée en fonction de la situation écologique, pourtant catastrophique.
L’urgence c’est la transition écologique, pas la destruction des retraites !

*Source : Rapport Greenpeace/Oxfam.
Les milliardaires français font
flamber la planète et l’état regarde ailleurs.
CHANGEONS LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT !