8 MARS: JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES EN LUTTE

Egalité des salaires, partage des tâches domestiques, partage des responsabilités dans l'éducation des enfants, accès libre et gratuit à la contraception, accès à l'avortement, arrêt de la domination masculine qui maintient les femmes dans un état infériorisé.... La liste des revendications est longue. Les luttes féministes pour la reconnaissance de droits spécifiques (contraception et avortement), pour l'égalité et la reconnaissance ont permis des avancées. Quand on sait que le droit de vote des femmes, en France, date de 1945... ça donne une idée du chemin parcouru grâce aux luttes féministes.

Aujourd'hui, la domination patriarcale s'exerce toujours. Combien de jeunes filles, de jeunes femmes sont mariées contre leur volonté, excisées, mutilées, et victimes des guerres (viols) ? Combien de femmes meurent sous les coups de leurs conjoints ? Une femme tous les 3 jours!

L'école ne réussit pas à casser les stéréotypes de genre : les maths pour les garçons, le français pour les filles. Ainsi on retrouve les garçons majoritairement dans les filières scientifiques ou techniques. Et les filles dans les métiers du soin, de l'aide et de l'éducation. Métiers souvent sous qualifiés. Ici, dans l'Eure et sur le territoire de la CASE, les auxiliaires de vie, toutes des femmes, ont revendiqué un vrai statut, des augmentations de salaires, une considération pour leur métier indispensable au maintien des personnes âgées à domicile. Les dirigeants du département et de la CASE ont été bousculés par leurs revendications, par leurs actions, par leurs demandes, reprises au conseil départemental par Arnaud Levitre et Maryannick Deshayes.  Nous les avons soutenues. Le NPA appelle à participer aux manifestations du 8 mars pour la reconnaissance des droits des femmes.