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NPA 27 -  Eure

Tunisie : la révolution continue jusqu'au bout

23 Janvier 2011 , Rédigé par NPA 27 Publié dans #International

Chaque jour la population manifeste en Tunisie pour exiger la démission du gouvernement complice du parti et du dictateur en fuite Ben Ali.

Samedi des centaines de personnes dont beaucoup de policiers ont réclamé la démission du gouvernement.

Dimanche, même objectif avec l'arrivée dans la capitale de la "caravabe de la Liberté" , partie du centre du pays et rassemblant de nombreux jeunes.

La révolution en Tunisie et en marche et personne ne pourra l'arrêter : elle est le signe d'une époque nouvelle , celle de la libération des peuples du Maghreb et au-delà. Le fait  qu'une partie de la police rejoigne le camp du peuple est encore un signe de l'approfondissement de la révolution,  pour une Assemblée constituante et l'établissement des droits et des libertés du peuple Tunisien.

Lire les deux articles ci-dessous:

Tunisie • Arrivée d’un millier de manifestants à Tunis

Ils sont arrivé à Tunis aujourd’hui matin pour réclamer la démission du gouvernement tunisien de transition, ils sont un millier de manifestants venus du centre de la Tunisie.

 

« Le peuple vient faire tomber le gouvernement» , scandaient des manifestants, parmi lesquels de nombreux jeunes, partis samedi du centre du pays et qui ont rejoint la capitale en alternant marche et trajets en véhicules, au sein d’un convoi hétéroclite baptisé « caravane de la libération» . 
« Nous sommes venus de Menzel Bouzaiane, de Sidi Bouzid, de Regueb pour faire tomber les derniers restes de la dictature» , a expliqué un vieil homme drapé dans un drapeau tunisien, Mohammed Layani.
Il énumérait ainsi les principaux foyers de contestation du centre-ouest frondeur et déshérité, en première ligne lors de la « révolution du jasmin»  qui a provoqué le 14 janvier la chute du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
Arrivés dans le centre de Tunis vers 07H30, les manifestants ont remonté l’avenue Habib Bourguiba, artère centrale et symbolique de la ville où se déroulent des manifestations quotidiennes, avant de s’installer pour un sit-in devant le ministère de l’Intérieur, où ils ont déployé un vaste portrait de Mohammed Bouazizi.
Ce jeune vendeur de fruits s’était immolé par le feu le 17 décembre à Sidi Bouzid (centre-ouest), déclenchant les premiers mouvements de révolte qui allaient aboutir près d’un mois plus tard à la chute du régime.
La rue tunisienne proteste quotidiennement contre la mainmise de caciques de l’ancien régime sur le gouvernement de transition formé lundi.
La « Caravane»  devait à l’origine rejoindre Tunis à pied, en quatre ou cinq jours, mais les marcheurs ont expliqué dimanche qu’il n’y avait « pas de temps à perdre pour faire tomber le gouvernement» .
Ils étaient environ 300 au départ samedi matin de Menzel Bouzaiane, à 280 km au sud de la capitale, et en chemin, ils ont été rejoints par d’autres manifestants, a constaté un correspondant de l’AFP.
Avant d’arriver en centre-ville, les manifestants étaient suivis d’un convoi hétéroclite de camions, voitures, motos, camionnettes.
Cette manifestation, selon des témoignages, a été organisée de manière spontanée par des jeunes de la région. Des syndicalistes et des militants des droits de l’homme ont décidé de se joindre à leur mouvement.
© AFP

Le Point.fr - Publié le 22/01/2011

TUNISIE - La police rejoint les manifestants

Les Tunisiens réclament de nouveau la démission du gouvernement d'union nationale.

 

TUNISIE - La police rejoint les manifestants

 

Un policier montre sa carte officielle, lors d'une manifestation à Tunis. © Christophe Ena / AP/Sipa

 

Plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux policiers, ont défilé samedi dans le centre de Tunis, demandant la démission du gouvernement dominé par des caciques du régime du président déchu Ben Ali.

Des policiers qui manifestaient en civil et en uniforme devant le siège du gouvernement ont bloqué un moment l'accès du bâtiment à la voiture du président tunisien de transition, Foued Mebazaâ, avant d'être écartés en douceur par d'autres policiers en service. Le groupe de policiers manifestants s'est joint à un autre groupe protestataire, en majorité des employés de mairie, pour réclamer de meilleures conditions de travail et le départ du gouvernement


Les policiers, "victimes de l'arbitraire de Ben Ali"

Les Tunisiens manifestent quotidiennement pour demander la démission du gouvernement d'union nationale formé lundi, trois jours après la fuite en Arabie saoudite du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali. Vendredi, pour la première fois, des policiers avaient rejoint les manifestations à Tunis et dans plusieurs villes de province. Ils étaient nombreux, samedi, à défiler dans le centre-ville de Tunis, arborant un brassard rouge.

"Nous aussi avons pendant des années été victimes de l'arbitraire de Ben Ali", a expliqué un jeune policier de 28 ans qui a requis l'anonymat. "Aujourd'hui, notre vie est menacée, les citoyens nous prennent pour des tueurs. Le peuple veut se venger, mais nous, nous sommes là pour assurer sa sécurité", a-t-il ajouté. Il a aussi demandé, comme l'avaient fait la veille des policiers dans plusieurs villes de Tunisie, la création d'un syndicat pour défendre les droits de la profession.

La population tunisienne exprime ouvertement son hostilité à l'égard de la police, instrument privilégié du pouvoir de Ben Ali, qui s'est illustrée dans la répression sanglante de la "révolution de Jasmin", qui a fait 100 morts en un mois, selon les Nations unies. "Je vous demande pardon et j'espère que vous nous pardonnerez", avait déclaré, vendredi, un policier en uniforme, Naïm Selmi, ovationné par la foule rassemblée devant le siège officiel des services du Premier ministre, la Kasbah de Tunis.

 

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