Réduire le temps de travail pour supprimer le chômage.

Communiqué du NPA

Réduire le temps de travail pour supprimer le chômage.

Manuel Valls vient de donner un sacré coup de main à Sarkozy et à l'UMP en annonçant qu'il fallait déverrouiller les 35h comme durée légale du travail.

Pour M. Valls, candidat aux primaires du PS, on ne peut faire campagne en 2012 comme dans les années 80 et 90. Faut être moderne ! En fait, lui et les socio-libéraux affichent leur préférence pour le 19e siècle et le capitalisme sauvage.

Son projet de faire travailler les salariés, qui ont un emploi, 2 à 3 heures de plus, sans supprimer totalement les heures supplémentaires existantes, ne reviendrait qu'à abaisser les salaires et augmenter encore un peu plus le chômage.

Les 35 heures, telles qu'elles ont été mises en place par M. Aubry, ont eu comme conséquence l'annualisation du temps de travail, la flexibilité, la suppression de temps de repos ou de pause, le gel des salaires aussi, sur lesquels M. Valls ne propose pas de revenir.

Il est hors de question de faire sauter le verrou des 35 heures hebdo.

Pour le NPA, le partage du temps de travail est une exigence-clef pour lutter contre le chômage qui touche plus de 4 millions de salarié-Es à la recherche d'un emploi stable et à temps plein.

La réduction du temps de travail, en-deçà de 35 heures, vers les 32 heures, sans annualisation ni flexibilité, avec obligation d'embauche correspondante doit permettre à tous et tout-E-s de travailler.

Pour le NPA, un gouvernement au service de la population, des travailleurs devrait, en s'appuyant sur les mobilisations sociales, prendre la décision non pas d'augmenter le temps de travail mais de le réduire pour lutter contre le fléau du chômage.

Le 4 janvier 2012.