Philippe Thouement répond à la question de la Dépêche (06.03.14)

Chaque semaine, la Dépêche interroge les têtes de liste aux élections municipales sur une question précise. Cette semaine:

Quel avenir pour la patinoir de Louviers ?

Le Drugsport comme la piscine CASEO sont les exemples mêmes de décisions de maires qui ont la folie des grandeurs et qui ne tiennent compte ni des besoins et avis de la population, ni des finances publiques. Les subventions (nos impôts) sont là pour leur permettre de laisser leurs traces, de flatter leur ego.
La patinoire voulue par la maire de droite O. Proust était un équipement surdimensionné pour Louviers qui a dû en assumer seule le financement. Les problèmes (malfaçons, financement, entretien, réparations...) arrivèrent bien vite et la ville dut, tous les ans, payer la note. En 2001, Gérard Prévost, élu «A Gauche Vraiment», avait demandé à M Martin d’organiser un débat avec la population pour décider de l’avenir du Drugsport. Requête refusée. Résultat, aujourd’hui, la ville a dépensé beaucoup pendant 13 ans pour se retrouver au même point.

Il est inacceptable que les équipements de cette importance soient mis en place sans consultation ni participation de la population à l’élaboration des projets. Pour le Kolysé, il faut un débat large avec la population préalablement informée des options possibles, de l’état exact, du coût des travaux à réaliser, de la volonté du département et de la région à s’engager ou pas, de la pertinence de conserver un équipement qui nécessite du froid dans un contexte de réchauffement climatique. En tout état de cause, si la décision de fermer devait être prise, le reclassement de tout le personnel est pour nous un impératif.