LE DEPUTE PS DESTANS PREFERE LES PATRONS AUX SALARIES
Sur son blog, le président du Conseil général de l’Eure et député PS de la 2°circonscription (Evreux-Conches-Rugles-Le Neubourg…) –pas trop incommodé par les appels au non-cumul des mandats, soit dit en passant - vient de poster une «Lettre ouverte aux entreprises du département « Il fait sa cour aux patrons en y vantant son action, réelle pour favoriser la reprise de M-real par le thaïlandais AA (mais là, ça ne coûtera pas un sou au contribuable en fin de course), pas vraiment établie pour Sealynx, mais admettons… et il passe ensuite à l’énumération de toutes les facilités que font le département, la région, l’Etat,leur font aujourd’hui et sont prêts à leur accorder encore, au nom de ce que ce beau monde appelle « le soutien aux entreprises françaises et à la compétitivité de notre pays »» : Crédit d’impôts Compétitivité Emploi, pour 20 milliards d’euros, prêts très avantageux de la Banque publique d’investissements, crédit impôt recherche (dont Sanofi - 6 Milliards d'Euros de bénéfice net en 2011- bénéficie pour 150 millions d’euros cette année tout en licenciant !), contrat de génération (jusqu’à 4000€ par ans pendant 3 ans), etc…
Tant qu’il y est, il a oublié un de ses hauts faits récents, commis avec son camarade Loncle de la 4°circonscription et la grande majorité du groupe socialiste : le vote pour la retranscription dans la loi de l’accord national interprofessionnel pourri Medef-CFDT :
Ils ont ensemble bien mérité du capital, en acceptant de porter des coups sévères au Code du travail, au nom bien sûr de la « compétitivité On trouvera ailleurs et sur ce même site une critique circonstanciée de ce texte destructeur.
En tout cas, bravo ! La droite en a rêvé, le PS le fait, et le grand patronat se frotte les mains. . Sauf que celles et ceux qui ont voté Hollande, Loncle, Destans ne l’ont pas fait pour voir reculer les droits des salarié-e-s. Alors que le ministre du budget s’est révélé être à la fois l’un des plus grands menteurs et des plus grands fraudeurs du pays, membre du club très fermé des détenteurs de comptes en Suisse, avec les Le Pen et Bettencourt, il est plus que temps de construire une opposition de gauche réellement indépendante de ce gouvernement, pour donner un débouché à la colère.