Forte grève pour les salaires à Exxon-Mobile (Notre Dame de Gravenchon)
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Depuis jeudi soir, les salariés d'ExxonMobil sont en grève. L'ensemble des sites français du groupe est concerné. Explications
«En vingt ans de carrière, c'est la première fois qu'on voit ça. L'ensemble de la plateforme est concerné. Nous enregistrons 80 % de grévistes dans la chimie et 70 % pour l'activité pétrole… C'est un mouvement national qui touche également le site de Fos-sur-Mer en région Provence-Alpes-Côte d'Azur ». Laurent Delaunay, secrétaire général CGT chez ExxonMobil, est un peu surpris mais pas vraiment étonné.
Le mouvement de grève lancé jeudi soir à l'appel d'une intersyndicale CGT, FO et CFDT semble bien suivi. C'est aujourd'hui à midi que doit prendre fin cette mobilisation qui a pour origine des négociations salariales. Pour les syndicats en effet, le compte n'y est pas. « Il y a le fond et mais aussi la forme. La direction a proposé une augmentation générale des salaires de 0,6 % et une prime de 750 euros. Tout cela est bien inférieur à l'inflation 2009 et 2010. C'est l'augmentation la plus faible depuis une vingtaine d'années chez les pétroliers. C'est aussi la plus faible enregistrée chez ExxonMobil depuis également vingt ans. On nous dit que c'est la crise économique. Or nous n'avons pas vraiment l'impression de travailler dans une entreprise qui est en péril… La crise a bon dos. Les sous traitants payent également l'addition » estime le délégué syndical.
Des contre-propositions
Dans le cadre de ces négociations qui se sont déroulées le 6 janvier dernier, chaque organisation syndicale a avancé des propositions sensiblement identiques à savoir une augmentation générale de 2 % et un plancher oscillant entre 60 et 70 euros. « La direction est restée sourde et muette à nos propositions qui sont pourtant accessibles. Seule la CGC et la CFTC ont signé l'accord qui est malheureusement applicable. Mais, lors de l'assemblée générale que l'intersyndicale a organisée jeudi soir, l'ensemble des salariés s'est clairement et majoritairement montré hostile à cet accord… » ajoute Laurent Delaunay.
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