2700 A TOULOUSE!
2 700 à Toulouse avec Olivier!
A 20h40, la salle Mermoz est archi pleine et déjà plus de 400 personnes s’installent à l’extérieur devant l’écran… Et ça arrive encore, histoire de faire honneur au fameux quart d’heure toulousain (quand c’est pas demi heure). Et puis il fait chaud ce soir à Toulouse… Après des représentants des collectifs anti OGM, des Don quichotte, d’un syndicaliste de l’ANPE, de RESF, c’est au tour de Jean-Michel Audoin, salarié d’Airbus d’expliquer la situation qui est faite aux milliers de salariés de cette entreprise.. A 21h20, les chiffres sont confirmés. Plus de 2700 personnes au dernier meeting de campagne de la LCR. Du jamais vu de mémoire de vieux militant présent. Un public, jeune, populaire et… très enthousiaste. Ca fait vraiment chaud au cœur et sanctionne une grosse campagne des sections de la LCR et des JCR qui se renforcent. L’intervention d’Olivier est saluée par un tonnerre d’applaudissements.
Ci dessous la dépêche AP :
Olivier Besancenot est "satisfait" de la campagne "quel que soit le résultat"
Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire à l’élection présidentielle, Olivier Besancenot, qui était en meeting vendredi à Toulouse, s’est déclaré "satisfait" de la campagne électorale "quel que soit le résultat du 22 avril".
"La campagne a été enthousiasmante", a indiqué le porte-parole et candidat de la LCR devant près de 2.600 sympathisants toulousains. "Nous avons rencontré de l’adhésion et quel que soit le résultat du premier tour, nous sommes satisfaits", a-t-il précisé.
Devant une salle comble de 2.100 personnes et près de 500 autres qui ont assisté au meeting par écran interposé à l’extérieur de la salle, Olivier Besancenot, crédité de 5% des intentions de vote dans les sondages, s’est félicité "d’aller à contre-courant de la campagne au comble de l’hypocrisie" et de "résister" à la "politique de ségrégation", tout en réaffirmant son indépendance à l’égard du Parti socialiste.
"Si Ségolène Royal est au pouvoir, il faudra qu’elle compte avec une opposition pas seulement à droite mais à gauche aussi." "Si Sarkozy est élu, il y aura du bordel dans le pays", a-t-il prévenu.
Le candidat s’est déclaré pour "le monopole public" dans l’aéronautique en fustigeant Louis Gallois de "s’immiscer dans l’économie privée". Olivier Besancenot a aussi souhaité rendre "hommage" au président d’Airbus et co-président d’EADS en proposant "un droit d’ingérence dans l’économie privée", avant de préciser vouloir "obtenir la capacité à s’attaquer à l’opacité des comptes des entreprises", en mentionnant les indemnités perçues par Noël Forgeard, lors de son départ de la direction d’EADS en juillet.
AP