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NPA 27 -  Eure

Tract des comités d'initiative pour le NPA distribué à la manifestation du 22 mai à Evreux.

23 Mai 2008 , Rédigé par LCR 27 Publié dans #Nouveau Parti Anticapitaliste

Nouveau parti anticapitaliste : c’est parti !

Militants anticapitalistes, syndicaux, associatifs, jeunes, travailleurs avec ou sans emploi, nous avons décidé de regrouper nos forces et de répondre à l’appel lancé par Olivier Besancenot pour la construction d’un nouveau parti anticapitaliste. Nous venons de la LCR, de Lutte Ouvrière, du PS ou d’ailleurs. Beaucoup n’ont jamais encore milité dans un parti.

Face à Sarkozy, l’ami des patrons et des milliardaires, et à la guerre sociale qu’il mène contre les travailleurs et les jeunes, face à la faillite et la capitulation des partis de la gauche traditionnelle, il manque cruellement un parti utile aux mobilisations d’aujourd’hui, un parti pour préparer un changement radical, révolutionnaire de la société.

Ce parti appartiendra à toutes celles et ceux qui s’y engageront. C’est maintenant que commence la discussion pour décider ensemble, pour construire ensemble !

Rejoignez-nous !

 

l VERNON : réunion publique, mardi 27 mai, 18h30, Villa Castelli.

l EVREUX :  réunion, mardi 3 juin, 20h30, salle de la Maison de quartier de Nétreville.

l PONT AUDEMER :- réunion, vendredi 30 mai, 18h (lieu : nous contacter)

l LOUVIERS :- réunion, vendredi 30 mai, 17h30, manoir de Bigards, rue du Quai   - réunion publique « Actualité de mai 68 »,vendredi 23 mai, à 20H 30 salle du conseil municipal.

l BERNAY : - réunion, mercredi 28 mai, 19h (lieu : nous contacter)

l   ANDELLE : - nous contacter

l    SUD DE L’EURE :- nous contacter

Pour nous contacter, être tenu au courant des  nos réunions et nos activités :

NPA-27@hotmail.fr    MEETING avec Olivier BESANCENOT

en octobre à EVREUX

 

Mai 68 : plus qu’un anniversaire !

40 ans après, le spectre de mai 68 hante toujours les tenants de l’ordre établi. Dès la  présidentielle, Sarkozy déclarait : « Dans cette élection, il s’agit de savoir si l’héritage de Mai 68
doit être doit être liquidé une bonne fois pour toutes ».


Mai 68 a fait entrevoir, l’espace de quelques semaines, la possibilité d’un changement radical de société. Et c’est de cela que Sarkozy et le patronat ont peur. A l'époque, des millions de jeunes lycéens et étudiants, d'ouvriers, ont démontré qu'il était possible de s'en prendre au pouvoir des représentants politiques de la bourgeoisie, incarné depuis dix ans par De Gaulle. Dix millions de travailleurs en grève, occupant les usines, parfois pendant plusieurs semaines, avaient alors arrêté la vie économique du pays, imposé des augmentations importantes de salaires et flanqué une sacrée trouille dans les rangs des soit disant « décideurs ».

En cet anniversaire de mai 68, la gauche politique et les directions syndicales ne prennent pas le chemin de la rue, elles restent cantonnées à une politique d’adaptation aux réformes libérales. Le temps n’est pas à « limiter les dégâts », car, avec une telle politique, on ne limite rien et on recule sans arrêt.

 Alors oui, pour stopper les attaques de Sarkozy, il faut  lui infliger une défaite sur le terrain des luttes. Au PS, les personnalités qui ne sont pas passées chez Sarko se chamaillent pour les places et nous disent  d’attendre 20012. Mais comme le dit Olivier Besancenot, seule une grève générale comme en 68, seule une épreuve de force de longue durée, peut faire plier la droite et le patronat.

 

 Le scandale des coupures EDF

Selon la CGT (EDF refusant de donner le moindre chiffre), plus de 200 000 procédures de coupures d’électricité pour impayés seraient engagées chaque année en France. Certaines durent des semaines, voire des mois entiers.

Par ailleurs, l’étude démontre que plus d’un tiers des coupures intervient en période dite de trêve hivernale, du 1er novembre au 15 mars. « Concrètement, cela veut dire que des familles avec enfants se retrouvent sans lumière, sans chauffage durant des semaines, parfois des mois, en plein hiver. C’est inacceptable de la part d’une entreprise qui a mission de service public », dénonce un responsable associatif. Pour mettre fin à ce scandale, une seule solution : imposer un service public de l’énergie, gratuit pour tous.

FACE AUX ATTAQUES DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT : GREVE GENERALE !

Les journées des 15 et 18 mai ont été un succès

Le 15 mai 300 000 manifestants ont  affirmé le refus des « réformes » du gouverne-ment.  Le 18 mai 45 000 enseignants et parents défilaient à Paris. Il s'agit en réalité pour le gouvernement de casser des services publiques avec 23000 suppressions de poste (dont 11200 pour l’Éducation) Nationale, des « restructurations » se traduisant par la fermeture de classes, de tribunaux et d'hôpitaux, ...

               C'est une attaque contre les salariés de la fonction publique mais aussi contre les usagers des services publics, notamment la partie la plus pauvre de la population qui ne peut accéder au secteur privé!  

            Le gouvernement répond par le mépris.

 

            Le 15 au soir, Sarkozy déclarait sa volonté d'imposer le « droit à l'accueil des enfants » les jours de grève. C'est insulter les enseignants fortement mobilisés ce jour là! Car c'est bien son gouvernement qui ferme les classes et dégradent les conditions d'accueil et d'encadrement des enfants à l'école! Ce sont les gouvernements précédents, de droite comme de gauche, qui n'ont pas voulu développer un véritable service public de la petite enfance, susceptible de prendre en charge les enfants quand les parents travaillent, et pas seulement les jours de grève!

 

            Il veulent nous faire travailler toujours plus!

 

                Pour ce qui est des retraites, les précédents gouvernements ont réussi à allonger le temps de cotisation, conformément aux voeux du MEDEF.

Pour cela, ils ont divisé les travailleurs, parfois avec la complicité de directions syndicales : les salariés du privé sont passé de 37,5 à 40 ans de cotisation en 1993, les fonctionnaires en 2003 puis enfin les « régimes spéciaux » l'an dernier.

            Il s'agirait maintenant de nous faire tous passer à 41 années de cotisations!

Rien ne justifie ce sacrifice car la productivité et les profits des actionnaires ont augmenté bien plus vite que l'espérance de vie et que le niveau des retraites!

 

Une attaque générale...

 

            En fait, les attaques contre les retraites et la fonction publique font partie d'une seule et même politique qui vise à faire payer uniquement aux salariés la crise économique que traverse l'économie capitaliste depuis trente ans! A ces attaques s’ajoutent la casse de la sécurité sociale ( multiplication des forfaits et franchises contre l'accès aux soins), la remise en  cause du CDI et bien sur les bas salaires versés par l'Etat et le patronat ainsi que minima sociaux scandaleusement minimes ! Et cela alors que les prix des produits alimentaires, du logement et des énergies ont augmenté de façon indécente.

 

...qui appelle une réponse générale et unitaire du monde du travail!

                       

Aucun de nous n'est dupe : ce ne peut être le succès d'une ou deux journées d'action sans lendemain, avec des objectifs sectoriels et minimums, qui fera reculer le gouvernement. Il faut participer nombreux à la journée du 22 mai appelée par les syndicats et surtout montrer que nous avons la volonté de lutter bien au delà du cadre proposé par les directions syndicales.

 

            Un nouveau parti anticapitaliste, ça urge !

Les personnes qui se retrouvent dans les comités de l'Eure pour un Nouveau Parti Anticapitaliste veulent mettre en avant des revendications répondant au besoins de la classe ouvrière, en indépendance des directions syndicales et des partis de la gauche gouvernementale:

à retraite avec 37,5 ans pour tous, pour un service publique de qualité, accessible à tous, revalorisation de tous les salaires de 300 euros, pas un salaire en dessous de 1500 euros net, pas de revenus sociaux inférieur à 1000 euros!

 

            Ces objectifs, nous pouvons les atteindre par la convergence et la généralisation des luttes et le dépassement des simples revendications sectorielles, par  une grève générale et un nouveau mai 68 ! Inutile d'attendre 2012 en espérant une alternance et en plaçant des illusions dans les partis traditionnels de la gauche.

Il est plus que jamais nécessaire de nous unir, de nous organiser pour inverser le cour actuel des contre-réformes, pour prendre au grand patronat ce qu'il nous doit! Voilà les perspectives que défendent les comités pour un NPA dans les luttes actuelles.

 

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